Elle est une gauchiste délurée et exubérante, dénonciatrice échevelée des injustices en tout genre – prompte à coucher avec des hommes de droite pour les convertir à sa cause. Il est un jospiniste convaincu, patient défenseur du principe de précaution et partisan du risque zéro en matière d’épidémies animales. Ils jalonnent à eux deux le territoire de la gauche, terrain de jeu du Nom des gens, la comédie romantico-citoyenne de Michel Leclerc avec Sara Forestier et Jacques Gamblin. Le portrait attendri de la famille de gauche n’était pourtant pas l’objet de ce film, qui se voulait à la fois document pédagogique, comédie loufoque, drame sentimental et œuvre politique. Rien de tout ça bien sûr dans cet inoffensif récit sentimental.
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