samedi 7 novembre 2009

Le Concert, de Radu Mihaileanu


L'âme russe, c'est un peu comme la valise de Mary Poppins: on se demande toujours ce qui va en sortir. Dans le Concert, on se retrouve avec quelque chose d'assez gros. Il ne fait pas dans la dentelle, Radu Mihaileanu. Et c'est pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c'est-à-dire les moments comiques aussi poussifs que jouissifs, plus le concerto pour violon opus 35 de Tchaïkovski qui, quelque soit le traitement auquel il est soumis, reste le concerto pour violon opus 35 de Tchaïkovski.

Mais il faut dire qu'il est rude, le traitement (ici on passe au pire), si l'on comptabilise tous les flashbacks explicatifs, Miou Miou et la durée des dialogues en Français façon "tempérament slave" (Ah! L'usage poétique de l'infinitif: "moi chercher beaucoup harmonie"). Bref, même si les défauts abondent à un débit de centrale hydraulique, on est tout surpris de se surprendre à rire. Puis à frissonner, mais ça c'est l'effet Tchaïkovski.

3 commentaires:

  1. Bonjour, heureusement qu'il y a le concerto pour violon opus 35 de Tchaikovski pendant le dernier quart d'heure car pour le reste c'est du grand n'importe quoi. Bonne journée.

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  2. J'ai vu le film il y a quelques temps et j'avoue que même si tout ça n'est pas du grand cinéma, c'est tout de même pour moi une comédie française globalement réussie (sachant que nous avaons en réalité fait bien pire). Et comme tu dis, le concerto pour violon opus 35 de Tchaikovski reste un point fort indéniable.

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