Mots qu’on entend souvent autour des films de Paul Greengrass: « action », « urgence », « efficacité ». Green Zone n’échappe pas à la règle : on célèbre un Jason Bourne définitif, guerrier, pas tendre avec les Etats-Unis – de l’action intelligente, de l’investigation subtile!
C’est faux. Franchement : est-il vraiment nécessaire, pour signifier l’urgence, de saucissonner les séquences en petits morceaux indigestes ? Suffit-il de faire trembler la caméra pour immerger dans l’action ? Est-on vraiment obligé, pour filmer la guerre, d’avoir cette esthétique indistincte d’enregistrement clandestin ? En fait, concrètement, on commence par ne rien comprendre à ce qui se passe, on plisse les yeux pour y voir quelque chose, puis on termine écœuré d’avoir été trimballé avec la caméra pendant ces deux longues heures. Green Zone n’est pas efficace, ou alors un film trépidant nous aura rarement autant emmerdés.
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Absolument d'accord.
RépondreSupprimerBonjour Timothée, je reconnais tous ces défauts mais pour une fois cela ne m'a pas dérangée. Je ne me suis pas ennuyée. Il paraît que le film a été un "bide" aux USA. Bonne après-midi.
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