tag:blogger.com,1999:blog-6454321054239840944.post8291855841952350311..comments2024-01-22T07:49:40.034+01:00Comments on Fenêtres sur cour: There has been bloodTimotheehttp://www.blogger.com/profile/07012687720305046525noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6454321054239840944.post-70824016082363615652008-11-23T19:19:00.000+01:002008-11-23T19:19:00.000+01:00Dis-donc mon ami, crois-tu vraiment que le cinéma ...Dis-donc mon ami, crois-tu vraiment que le cinéma américain a attendu P.T. Anderson pour démystifier ses propres fondements? Je crois qu'il n'a même pas attendu les années soixante.<BR/><BR/>Cela dit le film offre une vraie vision des choses à travers une esthétique plutôt bien foutue. C'est plus contre les critiques que j'en avais dans cet article.<BR/><BR/>A propos du crépusculaire, as-tu vu Unforgiven d'Eastwood? C'est littéralement le film qui a inventé le genre, en moins tape-à-l'oeil. Va faire un tour sur mon article à propos de Jesse James j'en parle un peu.<BR/><BR/>Et continue de laisser des commentaires ça donne l'impression d'une grande plate-forme participative et communicative - presque socialiste -, ça rend bien.Timotheehttps://www.blogger.com/profile/09595147004853532537noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6454321054239840944.post-15781239256916889412008-10-29T11:51:00.000+01:002008-10-29T11:51:00.000+01:00Ce film est en effet crépusculaire, il semblerait ...Ce film est en effet crépusculaire, il semblerait que ce soit la mode. Pourquoi pas, l'état actuel des choses, et surtout des mentalités, ne peut qu'amener ce genre de création.<BR/><BR/>Cependant, je pense que les louanges sont méritées car "There Will Be Blood", hormis l'esthétique sublime, a le mérite de raconter l'Amérique dans ce qu'elle est, dans ce qui en est le ferment. <BR/><BR/>Cette relation du religieux à l'entrepreneur montre ici l'ambiguïté de la construction de l'identité américaine: mélange des genres, opportunisme, action au service du divin etc. Le film démystifie les modèles de la grande Amérique, ceux là mêmes qui sont adulés parce qu'ils sont à l'origine d'une Nation. S'il est vrai qu'ils le sont, leur noirceur n'est jamais montrée. Et ici l'esthétique globale du film se sert parfaitement le propos.<BR/><BR/>Pas étonnant de retrouver ici Daniel Day Lewis qui avait déjà joué dans "Gangs of New York", film qui s'éloignait de l'image très "Tuniques Bleues" de l'Amérique d'alors.<BR/><BR/>Un bon film, très bien filmé.Alexandre Monclinhttps://www.blogger.com/profile/15545781167006059767noreply@blogger.com